lundi 14 septembre 2015

C'est Lundi, que lisez-vous ? #10




Bonjouuur ! Me voila en ce lundi de mi-septembre avec le 10ème C'est Lundi, que lisez-vous ! :D

Comme d'habitude, voila les "règles" :

Le C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous initié en France par Mallou puis repris par Galleane. Elle l'a aussi modifié en version photo, mais vu que je lis principalement des ebooks ces temps-ci, j'aurais du mal à les prendre en photo :p

Breffons, le principe (pour ceux qui ne connaîtraient pas) est simple : il suffit de répondre à trois questions : 
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?


Bah en fait que Il est de retour, de Timur Vernes. Et en plus je l'avais en parti lu pour mon challenge A à Z, puis je me suis rendue compte que j'avais déjà lu Voltaire en V... --'




Je lis présentement Le Rouge et le Noir, de Stendhal, dans une magnifique édition d'ailleurs, retrouvé dans la bibliothèque de mon grand-père.


Puis bon je n'ai toujours pas fini les deux autres en cours, qui sont plutôt en pause d'ailleurs.


Je pense reprendre les lectures pour le Challenge A à Z, ou bien lire un livre de droit ou de philosophie, je sais pas encore....


Et vous, que lisez-vous ? :D

samedi 12 septembre 2015

Biblio-trouvailles #1

Hellow ! J'ai décidé de créer une nouvelle rubrique/tag, je sais pas trop, où je partagerai avec vous mes petites trouvailles en matière d'images se rapportant à la lecture. Souvent sur Facebook, en suivant certains groupes ou certaines pages, je tombe sur des images marrantes ou totalement vraies, donc j'ai eu envie de les partager avec vous.

Voici donc le Biblio-trouvaille n°1 ! \o/



N'hésitez pas à reprendre le concept si ça vous plait et à me faire parvenir vos liens ! :D

lundi 31 août 2015

Il est de retour - Timur Vermes


« Succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, Il est de retour est un véritable phénomène. Entre Chaplin, Borat et Shalom Auslander, une satire aussi hilarante que grinçante qui nous rappelle que face à la montée des extrémismes et à la démagogie, la vigilance reste plus que jamais de mise. Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n'est pas content : comment, plus personne ne fait le salut nazi ? L'Allemagne ne rayonne plus sur l'Europe ? Depuis quand tous ces Turcs ont-ils pignon sur rue ? Et, surtout, c'est une FEMME qui dirige le pays ? Il est temps d'agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour cela, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l'odeur du bon client alléchée, est toute prête à lui en fournir une. La machine médiatique s'emballe, et bientôt le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise... Hitler est ravi, qui n'en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste à porter l'estocade qui lui permettra d'achever enfin ce qu'il avait commencé... »



450 pages - Editions Belfond - Commander


Hello ! Me voila avec la chronique d'un livre que je voulais lire depuis qu'il est sorti et que j'attendais avec beaucoup d'impatience : Il est de retour, de Timur Vermes. Étrangement, quand j'ai vu ce livre, avant même de lire le résumé, j'ai compris qu'il s'agissait de parler de Hitler, surement à cause de sa mèche de cheveux si caractéristique qui illustre le livre (mais enfin bon, quand même, il n'est pas le seul homme à s'être coiffé ainsi). Pour expliquer mon impatience, il faut savoir que je suis fascinée par la Seconde Guerre mondiale, par la manière dont elle s'est déclenchée, par la manière dont Hitler a réussi à prendre le pouvoir sans que personne ne réagisse, etc... Aussi, quand j'ai vu ce livre, et l'originalité du sujet, j'ai eu envie de le lire.

Quelqu'un qui m'a vue le lire m'a demandé de quoi ça parlait. Je lui ai décrit le livre en lui disant "Et si Hitler se réveillait à notre époque ?". Il m'a aussitôt répondu "Ah, roman d'anticipation, comme 1984 ou Le meilleur des mondes". Mmmm, oui mais non. D'abord, ça se passe à notre propre époque, pas dans un futur loingtain. Ce n'est pas nous qui devons apprendre à situer la nouvelle réalité, mais Hitler. Ensuite, c'est plus écrit dans un but comique - d'après ce que j'ai ressenti néanmoins - que dans un but d'anticipation. Et puis les romans d'anticipation, comme l'indique leur nom, anticipent. Or ici, il y a franchement très peu de probabilités qu'Hitler se réveille un jour sur un terrain vague en Allemagne.

Car c'est comme ça que commence l'histoire : Hitler se réveille, en 2014, sur un terrain vague. Des jeunes jouent un peu plus loin, et tandis que Hitler tente de comprendre où il est, il se rend compte que ces jeunes ne savent pas qui il est. Tout de même, il est le Führer ! Tout le monde sait qui il est. Et ben non. Et c'est ce qui va se passer pendant une grosse partie du livre : on ne le reconnait pas. Du moins, on le prend pour un illuminé qui se balade en uniforme de SS (du moins j'imagine que Hitler devait avoir un uniforme assez similaire à ses SS). On le prend pour un comédien, un immitateur. Et c'est comme ça que l'intrigue du livre se développe : un vendeur de journaux recueille Hitler quelques jours et le prend pour un comédien qui est toujours à fond dans son rôle (puisqu'en effet, il ne donne aucune autre identité qu'Adolf Hitler, et il n'en démord pas de ses grands principes de 1933). Il le trouve tellement bon dans ce rôle qu'il contacte des agents d'une grande chaîne de télévision afin qu'ils le rencontrent, parce que, c'est le meilleur. 

On assiste donc, tout au long du livre, à Hitler se faisant au nouveau monde qui s'offre à lui, se demandant comment sauver cette pauvre Allemagne, et où sont passés les juifs, et pourquoi il y a tant de turcs, et déplorant le manque de discipline, et les politiciens, et le manque d'espace vital et de ressources. On assiste dans un second temps à l'Allemagne se faisant au retour d'un Hitler plus vrai que nature, mais toujours sous couvert de comédie, parce qu'il est comédien, qu'ils se disent.

En fait, tout le livre se déroule sur un immense quiproquo : Hitler parle de son programme, de sa vision de l'Allemagne, de la manière dont il compte changer les choses, et l'opinion publiques, les spectateurs, le voient comme un génie qui dénoncent les incohérences de la société, et les abus de pouvoirs, et ceci, et cela... Et pendant ce temps, Hitler n'a de cesse de crier haut et fort "JE SUIS HITLER", et les autres de rigoler "oui, oui, on sait, mais votre vrai nom ?"

Je me suis assez ennuyée pendant les 100 premières pages, pendant lesquelles il découvre vraiment le monde, fait ses premiers pas à la télévision. Après, je me suis davantage amusée. Je n'ai pas non plus vraiment ri. C'est amusant certes, mais pas si comique, selon moi. Toutefois, ma lecture a été agréable, et lorsque je suis arrivée à la dernière page, je me suis demandée "quoi, c'est déjà la fin ?". Mais plus que l'entrainement dans la lecture, c'est la manière dont ça se finit qui m'a perturbée. Ça se finit sur une bonne phrase, certes, mais ça se finit avec Hitler en héros. Et ça ne m'a pas plu. Je m'attendais à ce que Hitler soit sévèrement condamné, que l'auteur montrerait son désaccord avec les atrocités qu'il a commises d'une manière ou d'une autre (mort, emprisonné, malade, vieux et seul dans un coin, SDF... peu importe). Mais non. On voit un Hitler qui deviendrait presque sympathique, parce qu'il a de l'affection pour sa secrétaire, parce qu'il aime bien son collègue et que les deux ensemble fondent une famille et que ça l'émeut. Parce qu'il aime les enfants ("ce sont l'avenir"), parce qu'il aime la musique classique, l'opéra et qu'il a l'humour mordant. On rend Hitler humain, compatissant et sensé. Et je ne suis pas vraiment d'accord avec cette manière de voir non plus. Ce n'est surement pas l'intention de l'auteur, mais on peut presque penser, en lisant ce livre, "bon, ça ne serait pas si grave, s'il revenait". Et pourtant, ce n'est pas faute d'insérer tout le long du livre les pensées d'Hitler à propos des personnes qu'il voudrait éradiquer, des pays qu'il faudrait annexer et de ses regrets du passé, du bon vieux temps.

Toutefois (et je pense que c'est davantage le but du livre), avec cette histoire, on se rend compte d'une chose qui fait froid dans le dos : si un autre dictateur du genre d'Hitler arrivait par la voie du divertissement, est-ce qu'on est sûr qu'on s'en rendrait compte ? Est-ce qu'une fois encore, on ne laisserait pas les choses se faire, parce que "c'est du divertissement" et au nom de notre liberté d'expression, si chère à notre cœur ? Dans ce livre, la réaction du public est à majorité le rire. Certains, notamment les journaux, tentent d'intenter Hitler et sa société de production en justice, mais toutes les tentatives échouent dès le début. Je me demande donc, et je pense que c'est légitime : et si ? J'aime à croire qu'on ne laisserait pas cela se reproduire, du moins je l'espère (et j'en prends pour "preuve" le scandale Dieudonné). 


L'écriture est fluide et l'auteur écrit bien. J'ai quand même dû me forcer à continuer pour atteindre la deuxième centaine de pages qui a commencé à m'intéresser. En bref, c'est un bon livre dans l'ensemble, agréable à lire bien qu'un peu long

lundi 17 août 2015

C'est Lundi, que lisez-vous ? #9



Boujouuuur ! Voici un nouveau C'est Lundi, que lisez-vous ? après quelques semaines d'interruption, dû à mon job d'été qui m'empêche de me connecter le lundi :p


Comme d'habitude, voila les "règles" :

Le C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous initié en France par Mallou puis repris par Galleane. Elle l'a aussi modifié en version photo, mais vu que je lis principalement des ebooks ces temps-ci, j'aurais du mal à les prendre en photo :p


Breffons, le principe (pour ceux qui ne connaîtraient pas) est simple : il suffit de répondre à trois questions : 
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?



J'ai donc lu pas mal de livre depuis ces quelques semaines. J'ai relu Nos faces cachées, de Amy Harmon (gros coup de coeur), puis tous les 4 premiers tomes de Vampire City de Rachel Caine et Central Park, de Musso. J'ai également lu Colocs (et plus) de Emily Blaine (coup de coeur aussi). Ce week-end, j'ai lu la trilogie de Sarah Pinborough, composée de Poison, Charme et Beauté.








J'ai commencé Il est de retour, de Timur Vermes. J'ai également commencé Fight for Love 2, de Katy Evans, mais ai du mal à accrocher. Je n'ai toujours pas terminé le tome 4 de TMI non plus. 




Je vais déjà essayer de terminer mes lectures en cours et qui traînent puis je choisirai des livres dont le nom de l'auteur commence par une lettre que je n'ai pas encore validé dans mon challenge A à Z. Mais je ne sais pas encore lesquels :p

samedi 8 août 2015

#EnjoyMarie - Marie Lopez

Boujouuuur ! Après cette sacrée absence, dû à mon premier "vrai job" (voui, ça y est, 18 ans, premier boulot, pour l'été ahah), me revoila avec la chronique du livre de la (très) célèbre youtubeuse beauté, Marie Lopez, aka EnjoyPhoenix. Mais siiii, tu la connais ! Et elle a écrit un livre. Donc, petit décryptage !


« J’ai eu une envie, l’envie de raconter une histoire, de partager quelque chose de différent avec vous. Moins de vidéos, plus de mots, moins d’EnjoyPhoenix, plus de Marie.
C’est le pourquoi de ce livre. Kaléidoscope d’instants, Polaroid d’images… Rassurez-vous, ce n’est pas une biographie… à 19 ans, vous rigolez. Simplement un regard, une réflexion spontanée sur des sujets un peu mis à l’écart dans les médias, de ces sujets peu accrocheurs : être bien dans sa peau avec… un appareil dentaire, des cheveux gras, de l’acné sévère, le harcèlement scolaire, la famille décomposée… et le reste, le Net, les réseaux sociaux, tout y est, le meilleur comme le pire.
Au travers d’anecdotes, de confidences, d’un vécu de youtubeuse, ce livre est un petit GPS décalé pour les jeunes connectés, recueil sans prétention, afin de ne pas commettre les mêmes erreurs, les miennes bien sûr… Et peut-être de gagner du temps sur celui que l’on n'a pas.Avec recul et humour, témoignage de la réalité quelquefois complexe du jeune âge, car la vie d’ado est une énigme pour les adultes. »
216 pages 
Editions Récit Anne Carrière
15 € ~ Commander



Alouuurs ! J'ai commencé à lire ce livre parce que tout le monde en parlait, et parce que (quasiment) tout le monde le décriait. Une amie me l'a prêté parce qu'elle n'arrivait pas à accrocher, et me l'a passé avant même de finir sa lecture. J'avais lu quelques extraits, quelques phrases, sur Internet, et je m'attendais donc à ce que ça ne vole pas très haut. Allez, s'il te plait, autobiographie ? Laisse-moi rire. Et puis PAF. Dans ta face. Rien à voir. Laisse-moi t'expliquer.

Déjà, le style d'écriture. Marie a été énormément critiquée sur ce point. « Elle sait pas écrire», « C'est nul », « C'est pas de l'écriture, c'est un journal intime »... Bon. J'ai ouvert le livre, j'ai vu ce "Salut les filles", et je me suis dis "c'est bon, je suis avec EnjoyPhoenix". C'est vrai, Marie parle beaucoup en phrases courtes. On se sent à l'intérieur des pensées de l'auteur, et je pense que c'est le but. Moi j'aime ça. J'aime les phrases courtes qui s'enchaînent, je trouve que ça donne un style particulier à l'écriture, que ça fait plus "vrai". J'ai l'impression d'avoir la personne mise à nue en face de moi, ça donne une ambiance, un sentiment particulier pendant la lecture. J'ai tout de suite pensé à un des romans qui m'a le plus touché, L'Etranger, de Camus. C'est ce style dénué de fioritures qui me plait. 

Ensuite, j'aime le fait qu'un chapitre soit consacré à un sujet. Ça me fait penser à un "manuel d'utilisation", et pourtant, ça n'a rien de barbant, et c'est romancé sans l'être. Comme elle le dit dans son résumé, ce n'est pas une autobiographie. Ce sont des moments de sa vie, qu'elle nous délivre afin de donner aux jeunes filles, aux adolescentes, des clefs pour "survivre" à l'adolescence, pour surmonter les moments compliqués, les tracas de la vie d'adolescente. C'est une sorte de livre où Marie dit aux filles "vous en faites pas, vous n'êtes pas seule, ça n'est pas dramatique, c'est déjà arrivé à d'autres, et elles s'en sont sorties". C'est à la fois une manière de se rapprocher de la youtubeuse, pour toutes ses fans, et une manière d'entrer dans son monde et de la découvrir, pour ceux qui ne la connaissent pas encore. 

Ce livre est à la fois simple, humble et plein de poésie. Je pense notamment au chapitre sur le harcèlement, quand Marie décrit son histoire en l'imaginant sous forme de conte. C'est une manière de faire passer le message en douceur, de manière à ce que ça fasse moins mal. Et puis cette manière imagée de raconter le harcèlement peut également, à mon avis, faire prendre conscience aux gens du problème que le harcèlement peut poser. Il en va de même lorsqu'elle parle de l'amitié brisée, par exemple. C'est raconter aux jeunes filles son expérience afin de les rassurer, de leur dire "ça ira mieux, ne t'en fait pas". Marie se positionne en grande sœur réconfortante et je pense que c'est ce qu'il m'aurait fallu, lorsque j'étais au collège et au lycée, quand ça n'allait pas à cause de mes problèmes du quotidien. Parce que Marie ne raconte pas une grande histoire d'aventure, mais une histoire vraie, ou plutôt plein de petites histoires vraies, tant la sienne que celles de toutes les filles qui sont passées par l'adolescence avant elle et celles qui y passent ou y passeront après.


Au final, c'est un livre que j'ai pris plaisir à lire, plein d'humilité et d'humour, de chagrin parfois aussi. J'ai aimé rentrer le soir après une journée remplie et fatigante, et me poser sur mon lit avec le livre entre les mains pour décompresser, ou le lire pendant que je prenais mon petit déjeuner, en faisant attention à ne pas dépasser le temps imparti de lecture pour ne pas être en retard ensuite dans ma journée. J'ai dû me forcer à arrêter ma lecture quand je n'avais plus le temps, et lorsque j'ai fini le livre, il m'arrivait encore parfois de me dire "tiens, je lirai bien un chapitre de plus", puis de me rappeler que ça y était, je l'avais déjà fini et que je n'avais plus de chapitres à lire. 


C'est donc une lecture que je conseille, parce que, loin du marketing dont tout le monde l'accuse, c'est d'abord un petit bout d'elle-même qu'EnjoyPhoenix nous livre ici. 

lundi 13 juillet 2015

C'est Lundi, que lisez-vous ? #8


Hello ! Voici ce 8ème C'est Lundi, que lisez-vous ?, en ce lundi très très ensoleillé ! 

Comme d'habitude, voila les "règles" :

Le C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous initié en France par Mallou puis repris par Galleane. Elle l'a aussi modifié en version photo, mais vu que je lis principalement des ebooks ces temps-ci, j'aurais du mal à les prendre en photo :p


Breffons, le principe (pour ceux qui ne connaîtraient pas) est simple : il suffit de répondre à trois questions : 
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?


J'ai lu pendant cette semaine le Traité sur la Tolérance, de Voltaire. Un livre que chacun devrait lire, je pense. Vous pouvez retrouver ma chronique ici. ;)




Je viens de commencer Fight For Love, de Katy Evans (pour pouvoir compléter la lettre E du challenge A à Z). Et puis je suis toujours sur le tome 4 de The Mortal Instrument.



Beeeen, pour l'instant je sais pas puisque je commence toujours Fight for Love. Ça sera surement le tome 2 qui suivra :p



Et vous, que lisez-vous ? :D

Traité sur la Tolérance - Voltaire

Boujour ! Alouurs, je viens de finir le Traité sur la Tolérance, de Voltaire, donc voici ma chronique. 


Convaincu de l'innocence de Calas exécuté en 1762, Voltaire met sa plume au service de la justice pour demander sa réhabilitation. Le négociant huguenot était accusé du meurtre de son fils qui voulait se convertir au catholicisme.
Avec une ironie mordante et un style inimitable, l'écrivain plaide pour le respect des croyances et l'esprit de tolérance.
Une réflexion très actuelle sur le système judiciaire, la responsabilité des juges et les effets pervers des lois.



Editions Gallimard, collection Folio Sagesses
144 pages 
2 €





Alours ! Tout d'abord, je trouve que la dernière phrase du résumé est absolument fausse. Voltaire, dans son Traité à la Tolérance, ne parle pratiquement pas du système judiciaire ou des effets pervers de la loi. Il ne parle pas réellement pas de la loi, mais des hommes. Il parle de tous les hommes, quelle que soit leur religion, il parle de l'Humanité avec un grand H. 

Il est vrai que Voltaire a un style d'écriture qui rend la lecture facile et agréable. De plus, les chapitres sont courts, ce qui permet de s'arrêter dans le livre fréquemment, parce qu'il faut bien avouer que ce n'est pas un de ces livres passionnants qu'on lit d'une seule traite. Et pour cause, Voltaire ici ne raconte pas une histoire, mais écrit une plaidoirie qui vise à nous convaincre — nous, mais surtout les juges en charge de l'affaire Calas — que l'intolérance et la persécution ne servent à rien.

Il prend tous les arguments pour l'intolérance et les démonte un à un, jusqu'à qu'il n'y ait plus rien pour se permettre de dire "persécutons les différents". Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est l'intemporalité du discours. Certes, Voltaire s'adresse ici à des catholiques, mais certains de ses passages sont applicables à tous. Je me dis que ça devrait être une des lectures obligatoires à l'école, ne serait-ce que pour apprendre aux jeunes, ces futurs adultes, ces futurs dirigeants du pays, ces futures figures influentes, qu'il ne faut pas juger les autres en fonction de ce qu'ils pensent. Que penser différemment peut avoir du bon, et que quand bien même ça nous poserait problème, ça n'est toujours pas une raison pour les persécuter. On entend beaucoup parler du harcèlement, que ça soit scolaire, sexiste, sur internet, religieux... Je pense que faire lire ce livre aux français pourrait avoir un effet positif sur ces harcèlements.

En plus d'être intemporel, ce livre est donc incroyablement contemporain (pour un livre, rappelons-le, écrit en 1763). Il s'applique tant à nos problèmes de société tels que l'intolérance envers les personnes homosexuelles, par exemple, ou même envers les personnes handicapées, qu'aux problèmes qui touchent actuellement le Moyen-Orient. Si l'on pouvait faire lire ce livre aux islamistes, à tous les fanatiques et extrémistes religieux, et s'ils pouvaient comprendre que Voltaire dit vrai et que l'intolérance ne mène à rien, tout irait beaucoup mieux...

Concernant l'écriture en elle-même, il est vrai qu'il y a des parties que je n'ai pas entièrement comprises, parce que le langage était parfois un peu soutenu par rapport à ce dont j'ai l'habitude, ou parce qu'il était question de références que je ne connaissais pas. Cependant, le livre se lit très bien et reste dans la globalité (et dans la majeure partie) très compréhensible et accessible à tous.

Au final, ce livre devrait être entre toutes les mains, et je pense que c'est une sorte de thérapie au plus grand mal qui ronge — à mon avis — notre monde contemporain : l'intolérance.


« Ainsi donc, quand la nature fait entendre d'un côté sa voix douce et bienfaisante, le fanatisme, cet ennemi de la nature, pousse des hurlements ; et lorsque la paix se présente aux hommes, l'intolérance forge ses armes. Ô vous, arbitre des nations, qui avez donné la paix à l'Europe, décidez entre l'esprit pacifique et l'esprit meurtrier ! »

lundi 6 juillet 2015

C'est Lundi, que lisez-vous ? #7


Holaaaa ! Après plusieurs semaines sans C'est Lundi, que lisez-vous ?, je reviens (tard, je sais) avec cette 7ème version.

Comme d'habitude, voila les "règles" :

Le C'est lundi, que lisez-vous ? est un rendez-vous initié en France par Mallou puis repris par Galleane. Elle l'a aussi modifié en version photo, mais vu que je lis principalement des ebooks ces temps-ci, j'aurais du mal à les prendre en photo :p


Breffons, le principe (pour ceux qui ne connaîtraient pas) est simple : il suffit de répondre à trois questions : 
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?



Alouurs, j'ai lu les derniers tomes de Damnés, de Lauren Kate, le tome 3 de The Mortal Instrument de Cassandra Clare et puis Emma, de Jane Austen, et j'ai (enfin) fini Ondes de Déborah  Galopin. Ah voui, j'ai aussi lu Les contes de Beedle le Barde d'Albus Dumbledore (ou de J.K. Rowling, comme vous voulez :p).







Alours, je lis actuellement le tome 4 de The Mortal Instrument.




J'en sais encore rien xD A chaque fois je dis que je vais lire quelque chose et je change d'avis donc booooon !


Et vous, que lisez-vous ?

mardi 30 juin 2015

Emma - Jane Austen


Hello ! Voici, après un petit moment d'absence, ma chronique d'Emma, de Jane Austen ! :) 


« Le destin n'y est pour rien. Si les couples se font et se défont, dans le petit bourg de Highbury, c'est qu'Emma s'est improvisée des talents d'entremetteuse. Il est bien plus distrayant, pour une jeune femme accomplie, de s'immiscer dans les affaires matrimoniales des autres plutôt que de chercher mari. À moins de se retrouver prise malgré soi à son propre jeu... »




Commander - 576 pages 
Editions 10-18
9, 60 €






Alouur ! Au début, j'ai eu du mal à retrouver la plume de Jane Austen, dans le sens où la manière d'écrire me semblait différente que dans Orgueil et Préjugés. Toutefois, après avoir interrompu ma lecture pour lire la saga des Revenants, j'ai retrouvé le livre avec plaisir, et je me suis plongée dans la plume de Jane Austen, que j'ai finalement retrouvé. Bref, ça parait pas très clair, mais j'espère que zavez compris l'idée.

En fait, j'avais des appréhensions en commençant ma lecture, parce que j'avais débuté Mansfield Park et que j'avais pas vraiment accroché. De plus, j'ai commencé Emma sans même lire le résumé, du coup je ne savais pas trop où j'allais ni quel était le but de l'histoire. Dooonc, j'ai eu un chouïa de mal au début, puis finalement j'ai réussi à entrer dans l'histoire.

Et puis, au milieu de ma lecture, j'ai regardé le film "Emma l'entremetteuse" avec Gwyneth Paltrow, que j'ai littéralement adoré (sérieux, dans ce film, Gwyneth est magnifique. Et on dirait trop une Barbie dans les premiers dessins animés xD) et voir jusqu'où menait l'histoire m'a carrément motivé.

J'ai adoré voir le personnage d'Emma évoluer, de fille sûre d'elle, de son rang, très consciente d'elle même, jusqu'à la fille modeste qui accepte que les choses ne se passent pas comme elle l'avait prévu. J'ai trouvé que c'était un personnage très profond, parce qu'elle cherche à voir où elle s'est trompée, pourquoi, et fait des efforts sur son caractère afin de mieux atteindre cet idéal de la parfaite jeune fille accomplie qu'elle veut être. 

J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de Mr. Knightley, et surtout voir la relation entre lui et Emma se mettre en oeuvre. [SPOILER] M. Knightley a ce comportement avec Emma, un peu celui d'un grand frère, et pourtant, il ressent davantage que de l'amour fraternel, et je les trouve juste trop mignons. On voit mieux dans le film le cheminement de leurs sentiments mutuels et dans le livre ça semble presque trop brutal, mais au final c'est l'aboutissement logique de l'histoire : c'est l'homme qui est toujours là pour elle, qui ne l'abandonne jamais, qui est irréprochable, celui à qui elle n'a jamais pensé et pourtant, le choix évident. [FIN SPOILER]

Le personnage de Mlle Bates m'a franchement cassé les pieds, surtout pendant ses monologues, mais elle reste attachante quand même. J'ai tout de suite détesté Mr. Elton et sa femme, aussi prétentieux et imbus d'eux-même l'un que l'autre. Mr. Woodhouse m'a attendrie aussi, il m'a fait rire. Tous ces personnages secondaires sont un des points forts des romans de Jane Austen, et d'autant plus dans Emma, car ça rend le roman riche et permet de retenir l'attention. 


En bref, c'est un livre que j'ai beaucoup aimé, et qui vient s'ajouter à ma liste des romans de Jane Austen qui font partie de mes romans préférés. 


Et vous, vous avez aimé ? Vous avez d'autres romans de Jane Austen à me proposer ?

mercredi 17 juin 2015

Mercredi, c'est tout FREE ! #2 L'avortement


Hellow pitits gens ! Alours, aujourd'hui, contrairement à mon habitude, je vais dire ce que je pense sur un sujet qui fait débat. Contrairement à mes habitudes, oui, parce que j'ai tendance à ne faire que du politiquement correct, à éviter tout ce qui peut conduire à des débordements, etc... Mais j'avais envie de m'exprimer sur ce sujet houleux qu'est l'avortement.

Tout d'abord, je vais rappeler ma philosophie de vie : chacun fait ce qu'il veut, qu'est-ce que ce que fait le voisin peut bien te faire ? Est-ce que ça t'emmerde tant que ça qu'untel ou untel porte du bleu, sorte avec une personne de son sexe ou bien avorte d'un enfant ? Est-ce que ça va changer ta vie ? Non.

Bon. Il n'en est pas moins que malgré cette philosophie, j'ai mon petit point de vue sur la question. Bien que ça ne soit pas un point de vue tranché parce que, loin de prétendre détenir une vérité universelle, j'essaie de prendre en compte tous les partis en présence.

Bref. Imagine. Cacahuète tombe enceinte. Cacahuète ne se sent pas le courage/la force/l'envie/mettez ce que vous voulez/ d'élever un enfant. Cacahuète veut donc avorter. Pour quelles raisons n'aurait-elle pas le droit de le faire ? 

Bon okay. Jusque là tu te dis, t'as bien raison ma poule, laisse-la donc faire comme elle veut, C'EST SA VIE APRES TOUT. 

Et bah non. Bah non, je suis bien désolée, il ne s'agit pas seulement de SA vie. Bien sûr, ça va avoir une conséquence sur sa vie, évidemment. Avoir un enfant est loin d'être la chose la plus agréable du monde, et bien qu'on entende souvent que les bons moments compensent la torture de l'accouchement et les couches des cinq premières années, il n'empêche pas que ça va complètement chambouler la vie de notre Cacahuète. 

Mais voila, il se trouve que du moment où le petit spermatozoïde a fécondé le petit ovule, un petit embryon se forme, qui va devenir un petit fœtus, qui va devenir un petit bébé, puis un petit enfant, puis un petit homme, et (espérons-le pour lui), un homme pas si petit. Alors, on peut bien dire ce qu'on veut. OUI, l'avortement, c'est une LIMITE AU DROIT A LA VIE. Droit à la vie censé être absolu (mais mon coco, t'apprendras si tu vas en droit qu'en fait, il n'existe aucun droit absolu en France). Parce que ça enlève à la vie qui grandit dans le ventre de la maman une chance de, plus tard, être vivant.

Certes, tu me diras que l'embryon n'est pas encore un être humain. C'est vrai. Le droit ne considère pas l'embryon comme un être humain, c'est pourquoi, sauf cas particuliers, par exemple, un médecin qui fait perdre un enfant à une femme enceinte au cours d'une pratique médicale ne sera pas condamné pour ce fait. Mais, j'ai dans mes connaissances une jeune fille qui s'est exprimé à ce sujet (l'avortement, hein) et qui a dit qu'un fœtus n'était qu'une "chose", parce qu'il n'avait jamais respiré notre air. Et ben ça m'a vachement choqué. Va dire à la mère, à son huitième mois de grossesse, que l'enfant qu'elle sent bouger dans son corps depuis plusieurs mois n'est qu'une chose. Alors, l'enfant, la veille de sa naissance, n'est qu'une chose, parce qu'il n'a pas encore respiré notre air ? Je sais bien qu'elle parlait d'un fœtus pas encore formé, puisqu'il y a des délais précis pour un avortement et que donc, au niveau de la grossesse auquel elle se situait, il n'y avait pas encore concrètement de "bébé". Mais en suivant cette simple logique qui dit "il n'a pas respiré notre air, ce n'est qu'une chose", on arrive vite à la conclusion que le bébé de notre Cacahuète, la veille de sa naissance, n'est encore qu'une chose. Et dans ce cas, c'est facile de dire "chouette alors, autorisons l'avortement jusqu'au huitième mois !". D'autant plus que, si l'embryon n'est pas un être humain, il n'en est pourtant pas moins un être vivant. Si si. Va relire tes cours de SVT de collège, où y a écrit que l'arbre, la fleur et la pomme sont des êtres vivants parce qu'ils grandissent, se nourrissent, fécondent, etc... Alors tu m'excuseras, mais si la pomme est un être-vivant, je crois qu'on peut considérer que l'embryon l'est aussi.

Ensuite, il y a une certaine douleur dans le fait d'avorter. Ce n'est pas naturel, un avortement. Ne viens pas me crier à la figure, hein, si on est obligé de passer par des interventions chirurgicales pour mettre fin à une grossesse, c'est bien que le corps n'est pas fait pour "éjecter" un enfant "en cours de préparation". Il y a des accidents, évidemment, lors des fausses couches, mais là n'est pas le sujet. Donc, l'avortement, c'est tant une douleur morale que physique. Pour la mère mais pour le père aussi.

Parlons-en un peu du père aussi. A ce que je sache, il a autant contribué à la fabrication de ce bébé. Si on dit partout qu'il faut l'égalité homme-femme, s'il faut que le père s'investisse dans l'éducation de ses enfants, mais alors bon Dieu, LAISSEZ-LE AVOIR VOIX AU CHAPITRE ! Okay, je veux bien, c'est pas lui qui va subir l'accouchement. Oui l'accouchement ça fait mal, on sait. Mais bon hein, toutes les femmes du monde (presque, okay) depuis des millénaires ont accouché et il y a concrètement presque plus de risques sévères lors de l'accouchement. Oui il y a des exceptions, oui il y a des morts en couche, mais dans nos pays occidentaux, on a quand même vachement la chance d'être bien suivies, biens préparées et entourées. Alors je ne vois absolument pas pourquoi la mère devrait être la seule à décider du sort de l'enfant. Si la mère ne veut pas le garder, c'est son choix, certes, mais dans ce cas rien ne l'empêche d'accoucher, de prendre ses clics et ses clacs et de laisser le père s'en occuper si lui désire garder l'enfant. Bon sang, c'est quand même SON enfant à lui aussi. Il y est quand même contributeur pour moitié !

Ensuite, tu me diras (et c'est l'argument qui revient tout le temps), "oui mais si Cacahuète a été violée, hein ? Tu vas l'obliger à garder le fruit d'un viol ?". Bien sûr que non. Moi, de toute façon, j'oblige personne à rien (à part ma sœur à ranger sa chambre, mais c'est une autre histoire). Je comprends la douleur physique et morale d'un viol. Je peux imaginer la haine qu'une fille violée peut ressentir contre cette "chose" qui grandit en elle et qu'elle n'a jamais désiré, qui lui rappellera toute sa vie la violence dont elle a été victime. 

Mais d'un autre côté, ce n'est pas non plus la faute à l'enfant qui grandit, si sa mère a été violée par son père. Il n'y est pour rien. Il n'a pas demandé à être là, et pourtant, il y est. Alors dans ce cas, est-ce qu'il n'y aurait pas moyen pour la mère de mettre l'enfant au monde, puis de le donner à adopter ? D'accoucher même sous X si elle le désire. Alors après, c'est en toute âme et conscience qu'il faut décider de ce qui serait le mieux pour l'enfant : ne jamais naître, ou vivre (avec de la chance) dans une famille adoptive ou (dans le pire des cas) dans un foyer ? Je ne me prononcerai pas, parce que je n'ai pas d'avis tranché sur la question.

La question de l'adoption est en quelque sorte une "solution" pour toutes les situations d'avortement (sauf une, mais on y reviendra plus tard). Que la mère soit trop jeune, pas prête, violée, sans copain, sans famille, bref, dès qu'elle se pose la question de l'avortement, elle devrait aussi se poser la question de l'accouchement suivi de l'adoption. Je ne dis pas qu'elle devrait choisir cette deuxième option, seulement l'envisager. 

La question de l'adoption en revanche n'est pas une solution pour les cas où on sait d'avance que l'enfant sera handicapé. Vaut-il mieux épargner à l'enfant de vivre une vie difficile, ou bien lui donner la vie et l'entourer de tout l'amour dont des parents sont capables ? Personnellement, j'aurais tendance à penser qu'avorter dans cette situation, c'est davantage pour épargner aux parents la vie avec une personne handicapée (une vie très très très difficile, j'en conviens) que pour l'épargner à l'enfant. Je pense que les parents pensent davantage à ce qu'eux devront vivre, les aménagements, le quotidien, le regard des gens, qu'à la manière dont vivra cette vie un enfant handicapé mais entouré d'amour. Je pense qu'un enfant handicapé mais qui est aimé inconditionnellement par sa famille ne sera pas plus malheureux qu'un enfant bien portant mais qui a des parents violents ou indifférents. 

Enfin, je comprends l'argument du "je ne veux pas infliger cette vie à mon enfant". En bref, l'idée c'est qu'on vit dans un monde tellement pourri que ça serait vraiment pas sympa pour lui de l'obliger à vivre ça. Je me suis dit ça des tonnes de fois. Je me suis dit des tas de fois que plutôt que de faire un enfant, j'essaierai d'en adopter un, afin de sortir un enfant de son malheur et d'éviter d'en mettre un autre sur cette planète. Mais si Cacahuète a décidé d'avoir un enfant, alors elle aurait dû se poser la question avant. En revanche, si elle n'a pas décidé de tomber enceinte, alors je la renvoie à ce que j'ai dit plus haut : pense-t-elle qu'un enfant entouré d'amour sera si malheureux ? Au contraire, si tu entoures ton enfant d'amour, si tu lui montres que tout n'est pas si désespéré (parce qu'en éternelle optimiste, je refuse catégoriquement de croire que l'Homme est pourri de l'intérieur, j'ai trop souvent vu la preuve contraire), si tu lui montres qu'il a le pouvoir de changer les choses, je crois qu'il pourrait avoir une très belle vie.  

En définitive, je pense que l'avortement, c'est se donner le droit de mettre fin à une vie. Si on considère que dans les délais prévus pour l'avortement légalement, l'embryon n'est pas encore en vie, c'est néanmoins se donner le droit de mettre fin à ce qui sera plus tard une vie

Tu me diras "oui mais tu ne penses qu'à l'enfant, et pas à la mère". Ce n'est pas vrai. Je comprends totalement le traumatisme que peut vivre une mère qui n'a pas choisi de tomber enceinte. Toutefois, si le droit interdit la GPA, au nom du principe d'indisponibilité du corps humain, je ne vois pas pourquoi il autoriserait l'avortement. Là je parle uniquement en terme de logique légale. Rappelons que la GPA, c'est, pour une femme, prêter, louer son corps à un couple pour porter un enfant pour eux. C'est strictement interdit en France, tant au nom du fait qu'on ne peut pas vendre son corps, qu'au nom du fait qu'on ne peut pas librement disposer du corps de l'enfant. Et bien, si on suit la logique du droit, avorter, c'est disposer du corps du futur enfant. Alors bien sûr que je peux imaginer la douleur d'une mère d'avoir un enfant non désiré. Mais je me dis que quelque part, l'accouchement sous X reste une solution pour ne pas avoir à élever l'enfant, ni avoir à le "tuer".

Donc, avant d'avorter, je pense que les femmes devraient prendre tous ces éléments en considération, et j'en ai d'ailleurs surement oublié plein. Je n'ai pas pour vocation à dire "l'avortement, c'est mal". Bien sûr que non, et je n'irai jamais juger une femme qui avorterait. Moi-même, peut-être que j'avorterai un jour, je n'en sais strictement rien. J'essaie juste de mettre à plat tous les éléments de la problématique, et de répondre à ceux qui prônent le choix absolu de la femme. Si je devais me situer entre pro-choix et pro-vie, je me dirais surement pro-choix, parce que je crois en la liberté de l'Homme et que je pense qu'au final, chacun fait ce qu'il veut. En revanche, je prône le choix éclairé, le choix entouré de toutes les informations nécessaires, et où toutes les questions ont été posées.


Oh et puis, une dernière chose : est-ce que tu ne trouves pas que le phénomène de création de la vie est absolument merveilleux ? Je veux dire, tu pars de deux petites cellules qui se rencontrent, et qui vont grandir, grandir, grandir, jusqu'à devenir une personne à part entière, qui pensera, chantera, rira, ressentira... Est-ce que ce n'est pas un phénomène aboslument magnifique ? C'est comme partir de rien pour arriver à quelque chose de grandiose. Et avant de me dire que tous les hommes sont pourris, pense à tous les grands hommes, à tous les gens qui se dévouent pour les autres : Gandhi, Mère Thérésa, Martin Luther King, les pompiers, les médecins, les sages-femmes, les maîtresses d'école... Ouvre les yeux et vois qu'il n'y a pas QUE du mauvais, et émerveille-toi un peu davantage du monde dans lequel on a, finalement, la chance de vivre (et ramasse le papier que tu as jeté par terre pour le mettre à la poubelle, namého !) !


Voilou, si tu veux débattre, répondre, etc... tu peux le faire mais dans la paix et dans la sérénité, parce que s'il y a bien une chose dont j'ai horreur et que je veux absolument éviter, c'est le conflit et les insultes. Je te souhaite une bonne fin de journée (et toujours de bonnes lectures, parce que, quand même, on est sur un blog littéraire ! :p) ! :)

jeudi 11 juin 2015

La saga des Revenants - Amy Plum

Helloooo ! Me voici, me voila, avec ma chronique de la saga des Revenants, d'Amy Plum, que j'ai lu tout récemment.


Kate pensait qu'en changeant de pays, en venant à Paris, elle pourrait tourner la page. Faire le deuil de ses parents, vivre une vie plus légère. Mais c'était avant de rencontrer Vincent. Vincent, incarnation de l'amour, mais aussi ange de la mort. Le destin de Vincent est de mourir pour sauver des vies, puis 
revivre et mourir encore. Indéfiniment.


Commander - 339 pages - ISBN : 2745957570
Editions Milan, collection Macadam
15, 50 €


Kate a choisi. Elle a choisi Vincent. Une humaine et un revenant. Une mortelle et un immortel. Par amour pour Kate, Vincent a promis d'éviter la mort, de ne plus donner sa vie pour sauver celle des autres. Mais lutter contre sa nature n'est pas sans risques ni souffrances, même quand on est immortel... Kate veut aider Vincent, faire tout ce qui est possible pour trouver une issue nouvelle et se battre contre un destin qui les sépare sans cesse, sans savoir ce qu'elle va réellement provoquer.

Commander - 350 pages - ISBN : 2745957589
Editions Milan, collection Macadam
15, 50 €


Kate est désespérée. Vincent, celui qu'elle aime par-dessus tout, a disparu. Seul son esprit parvient encore à communiquer avec la jeune fille. De plus en plus doucement. De moins en moins souvent. Kate décide de forcer le destin, de tout faire pour sauver l'amour de sa vie. Même si elle doit affronter le clan des numa. Même si elle doit y laisser la vie. Plutôt la mort, que la vie sans Vincent.


Commander - 415 pages - ISBN : 2745957597
Editions Milan, collection Macadam
15, 50 €


Alouurs, déjà, globalement, j'ai bien aimé. J'ai fangirlisé (sisi) dans les passages où on voyait Vincent en mode chevalier servant mais sinon, je n'ai pas été emportée autant que je m'y étais attendu. Ça faisait un moment que je voulais lire la saga et j'ai bien galéré pour me la procurer, alors je m'attendais vraiment à plus

Déjà, j'ai trouvé que le comportement de Kate, ses réactions, ses pensées... étaient un peu trop matures pour son âge — 16 ans. Je sais bien qu'il y a des filles très matures à cet âge et même avant, mais plus je grandis (ouais bon, plus je vieillis okay), moins je trouve crédible que des histoires fantastiques (et là je parle pas du genre) arrivent à des adolescentes. Fin', je veux dire, c'est vrai que Kate a parfois des soucis pour se justifier auprès de ses grands-parents (chez qui elle vit, avec sa soeur, depuis la mort de leurs deux parents), mais à part ça, elle fait à peu près tout ce qu'elle veut, alors, qu'encore une fois, elle n'a que 16 ans. Ensuite, ce sont surtout ses réactions, niveau sentimental, qui m'ont surprise au vu de son jeune âge. D'un côté elle est très mature, parce qu'elle ne promet pas à Vincent de l'aimer toute sa vie, elle ne lui promet pas de supporter sa condition mais seulement d'essayer, et d'un autre, très rapidement dans l'histoire, elle finit raide dingue de lui et est prête à tous les sacrifices pour lui. Je veux dire, être prête à mourir pour un garçon à 16 ans, quand en plus on le connait à peine, c'est vachement... précipité. J'ai du coup eu cette gêne tout au long de ma lecture, me disant que moi, à 18 ans, je serais pas capable de faire tout ce qu'elle fait. Même ses pensées ressemblent davantage à une fille d'une vingtaine d'années qu'à une adolescente. 

A part ce point, j'ai vraiment aimé l'histoire. Le fait que l'histoire d'amour ne soit pas le seul point développé m'a plu. Bien sûr, c'est le point dominant, mais des intrigues se déroulent autour : la menace des numa (les grands méchants de l'histoire), l'explication de la nature de Vincent à Kate, les insistances de sa sœur, Georgia, pour davantage s'impliquer dans sa vie, la romance entre d'autres personnages... Tant de choses qui font que c'est davantage qu'un simple roman à l'eau de rose. 

De plus, les personnages secondaires sont très présents, très développés et c'est un des points forts du roman. On connait l'histoire personnelle d'à peu près tous les personnages secondaires, Kate interagis avec chacun d'eux, ils ont véritable présence et ne font pas seulement office de figurants. 

Si j'ai bien aimé les deux premiers tomes, j'ai largement préféré le troisième. Les choses deviennent enfin compliquées pour de vrai, il y a du vrai mystère, du vrai suspense, et on est tenu en haleine tout le long. Il y a des révélations (bon auxquelles je m'attendais pour ma part, mais quand même), des rituels magiques, des complications de dernière minute... Bref, je suis beaucoup plus entrée dans l'histoire dans ce tome-là que dans les deux autres qui, d'une certaine manière, traînaient un peu en longueur pour atteindre le vif du sujet. Un peu comme si les deux premiers tomes étaient seulement des entrées en matières, des préparations, pour arriver finalement au troisième où l'histoire commencerait enfin. Paradoxalement, j'ai trouvé les tomes se lisaient trop vite et que certains événements s'enchaînaient trop rapidement.

Au niveau des couvertures des livres, j'ai lu que pour beaucoup, ça a avait été un facteur déterminant, qu'ils avaient adoré. Pour ma part, j'aime la couverture du premier tome par contre je ne suis vraiment mais vraiment pas fan de celle des deux tomes suivant. Je trouve que les poses n'ont pas l'air naturelle et que les arabesques ont été rajoutées dessus sans véritable logique. A la limite, celles du tome 2 peut faire penser à des ailes de papillons mais là encore, je n'aime pas du tout le sillouhète ni cette robe qui fait... et ben je dirais que ça fait un peu sac poubelle, cette matière sombre et brillante... En revanche, j'adore littéralement la couverture du hors-série Plus encore que la mort, qui, avec ses tons violets et sa Tour Eiffel, est juste magnifique. 

En définitive, c'est une belle découverte, j'ai été contente de pouvoir lire enfin cette saga, mais il manquait un petit quelque chose pour que ça soit le coup de cœur que j'attendais. 

lundi 8 juin 2015

Challenge A...Z


Hop hop, je participe au challenge A...Z sur Have a Break, Have a Book

Le principe est de lire, en 1 an, 26 livres dont le nom de l'auteur commencera par chaque lettre de l'alphabet. Voici donc ma liste récapitulative : 

-Austen Jane - Emma
-Blaine Emily - Colocs (et plus)
-Caine Rachel - Vampire City tome 1, 2 et 3
-Evans Katy - Fight for Love
-Fielding Helen - Le journal de Bridget Jones
-Gier Kristen - Rouge Rubis / Bleu Saphir / Vert Emeraude
-Harmon Amy - Nos faces cachées (♥)
-James E.L. - Cinquante nuances de Grey (1, 2 et 3)
-Kate Lauren - Saga Damnés
-Lopez Marie - #Enjoy Marie
-McGuire Jamie - Beautiful Disaster / Walking Disaster
-Plum Amy - La saga des revenants (1, 2 et 3)
-Rowling J.K. - Harry Potter 1, 2, 3, 4 et 5
-Smale Holly - Geek Girl
-Voltaire - Traité sur la Tolérance

  Et vous, ce challenge vous intéresserait ? :)

Marathon Harry Potter : le Bilan + TAG ULTIME HP



Helloow petits people ! 
Je viens donc faire le bilan du Marathon Harry Potter, qui s'est terminé le 30 mai.

Alours ! Pour ma part, j'ai lu les 5 premiers tomes durant le marathon, donc je suis assez satisfaite d'avoir atteint mon objectif. Enfin, à peu près, parce que j'avoue avoir eu un coup de mou durant ma lecture du tome 5 (qui est pourtant mon favori) et je saturais un peu, du coup, le dernier week-end, j'ai lu les tomes 1 et 2 de la saga des revenants, d'Amy Plum, interrompant ma lecture du tome 5 à environ 55% du tome. Entre autres obligations, j'ai enfin pu le terminer aujourd'hui, soit une semaine après la fin du marathon, donc je suis contente. 

J'ai lu le tome 3 en anglais dans la magnifique collection Bloomsbury et je suis contente de cette première qui s'est vraiment bien passée. 

J'ai commencé avoir du mal dans ma lecture au tome 4, où j'ai commencé à sentir la saturation arriver. J'avais besoin de m'aérer l'esprit mais j'ai tenu bon jusqu'à la presque fin. 

J'ai été contente de relire ces tomes, ça m'a rappelé pas mal de trucs que j'avais oublié. 

Concernant le tome 5, où beaucoup trouvaient Harry prétentieux, je n'ai pas vraiment eu cette sensation à la lecture. C'est vrai que, notamment quand il est tenu à l'écart pendant l'été ou quand Ron reçoit l'insigne de préfet, il parait prétentieux, mais il regrette tout de suite sa réaction et ses mauvaises pensées. Ensuite, il prouve qu'il ne l'est pas du tout quand Hermione et Ron lui proposent d'être leur prof à l'A.D. et qu'il comprend pas pourquoi, et que les deux doivent lui énumérer tout ce qu'il a accompli et qu'il trouve encore le moyen de dire que ce n'était pas lui mais de la chance et de l'aide au bon moment.  

Bon par contre, pendant ce marathon, je n'ai pas du tout regardé les films. En revanche ça m'a donné envie, donc je pense que ça ne saurait tarder :p

Si je retiens une chose par rapport à l'organisation du marathon, c'est qu'il aurait fallu, à mon avis, une semaine de plus, qui m'aurait pour ma part permis de lire tous les livres (oui bon là j'ai seulement pris le temps de finir le tome 5, mais c'est parce que je savais que c'était fini), et puis ça aurait laissé davantage de temps à ceux qui travaillaient ou qui avaient des trucs de prévus les WE toussa toussa (comme moi en fait). 

Sinon, j'ai beaucoup aimé le partage qu'il y a eu sur le groupe du marathon sur Facebook tout au long du challenge. Ça nous a permis d'échanger sur pas mal de sujets (et notamment : pourquoi diable les sorciers utilisent-ils des plumes plutôt que des stylos pour écrire ?) et de ne pas faire le marathon tout seul dans son coin mais de se sentir vraiment entouré.

Je pense que je retenterai l'expérience si le marathon recommence un jour :p


Voila, après ce bilan, je vous laisse avec le TAG ULTIME HP, que j'ai connu sur la chaîne de Margaud Liseuse. Elle a giclé des questions et je les ai giclés aussi, parce que, de un le tag me paraissait déjà assez long comme ça, et de deux parce que j'ai eu la flemme de re-regarder la vidéo pour voir quelles questions manquaient. Voila donc le tag :



TAG ULTIME HARRY POTTER



1. Ton Weasley préféré ? Huum, j'aime beaucoup les jumeaux, mais je dirai Ginny, parce qu'elle m'a fait rire quand elle était intimidée par Harry dans les premiers tomes puis qu'elle m'a fait rêver quand elle répondait à Ron ou même à Harry dans les tomes 4 et 5, notamment. J'aime beaucoup Molly aussi (prénom dont a hérité ma lapine :p) mais elle est parfois un peu exaspérante.

"L'avantage d'avoir grandi avec Fred et George, dit Ginny d'un air songeur, c'est qu'on finit par penser que tout est possible quand on a suffisamment de culot."

2. Ton personnage féminin préféré ? Hermione. Peut-être parce que j'adore littéralement Emma Watson et que j'ai d'abord découvert les HP à travers les films ou bien aussi parce que je me sens proche d'elle : j'ai toujours aussi été la "miss-je-sais-tout" alors je la comprends bien.

3. Ton méchant préféré ? Huuum, Drago, mais bon, c'est seulement parce que je suis fan des Draymione. En réalité, je ne suis vraiment pas fan des méchants en général...
Et puis bon...

Voila quoi...

4. Ton personnage masculin préféré ? Ahhh, j'hésite... Je pense que c'est Dumbledore. Au final, malgré les erreurs qu'il a pu faire, c'est quelqu'un de très sage et qui a toujours été là pour Harry. Et puis c'est le seul sorcier qui fait peur à Voldy wesh !

5. Ton professeur préféré ? Arrrg, mais je les aime quasiment tous moi ! >< Huuum, je dirai ex aequo Lupin, McGonagall et Flitwick. Lupin parce que je l'ai toujours un peu vu comme un père de substitution pour Harry, un peu à la manière de Sirius, McGonagall parce qu'elle est juste supra géniale et puis Flitwick surtout parce que je l'adore dans les films et que j'aime sa personnalité enjouée (et puis il laisse un bout du marécage des Weasley dans le couloir comme mémorial aussi, n'oublions pas :p).  


TU PRÉFÈRES... 

6. Laver les cheveux de Rogue OU passer une journée entière à écouter Lockhart parler de lui-même ? Bah en fait je me dis que les deux ne sont pas si terribles... x) Mais je dirais laver les cheveux de Rogue, pour lui montrer les bienfaits du shampoing. Pis mine de rien, après une telle cure de sébum, ses cheveux seraient supra doux ! :p

7. Dueliser une Bellatrix euphorique OU une Molly en colère ? Une Molly en colère, ça doit être épique ! Quoiqu'en même temps, dans le duel qui a opposé la Bellatrix euphorique et la Molly en colère, c'est Molly qui a gagné, alors je ne suis pas certaine de la sagesse de cette décision :p

8. Voyager jusqu'à Poudlard en Poudlard Express OU en voiture volante ? Clairement en Poudlard Express, premièrement parce que le voyage avec tout le monde, avec le chariot de sucrerie et tout et tout, ça doit être trop génial, pis deuxièmement parce que j'ai le vertige donc voila !

9. Embrasser Voldemort OU donner un bain à Ombrage ? Donner un bain à Ombrage. Entre filles, faut savoir s'entraider. Pis rien de m'empêche au passage de l'étrangler avec le rideau de douche :p

10. Monter un hippogriffe OU l'éclair de feu ? Huum, aucun des deux. Mais bon, d'un côté je me dis que l'éclair de feu, c'est vachement classe, mais d'un autre qu'au moins l'hippogriffe, c'pas toi qui le dirige...


LIVRES VS FILM

11. Un personnage que tu visualisais différemment dans les livres, que dans les films : absolument AUCUN. Pour avoir vu les films des tonnes de fois avant de lire les livres, je vois exactement la tête des acteurs quand je lis les bouquins. Et puis je trouve que les acteurs ont tellement été bien trouvés qu'ils correspondent parfaitement à leur personnage.

12. Un film que tu préfères au livre : honnêtement j'ai du mal là. Autant les films ne remplacent pas les livres, autant les films sont tellement magiques, tellement épiques... Y a des trucs que je ressens avec les films, grâce aux musiques, notamment, que je ne ressens pas dans les livres... Je ne saurais pas dire UN film que je préfère au livre, mais je pense que j'aime autant tous les livres et tous les films.

13. Richard Harris ou Michael Gambon en Dumbledore ? Michael Gambon, parce que c'est avec lui qu'on vit toute l'aventure, au final. Déjà, on voit pas Dumbledore des masses dans le premier film, et puis je trouve que Michael Gambon rend bien toute la complexité du personnages. Ses moments de force comme ses moments de faiblesse. Pis, y a rien à dire, c'est le Dumbledore de mon coeur ♥. Quant à Richard Harris, je trouve néanmoins qu'il a ce petit côté "coquin", genre le papy marrant, qui manque parfois à Michael Gambon.

14. Ton top de moments/personnages non-inclus dans les films : J'aurais aimé voir dans les films la partie sur le passé de Dumbledore, où on apprend réellement à le connaître. 

15. Si tu pouvais refaire un film, lequel ? Le 4ème, qui n'est pas vraiment fidèle au livre, et je m'en suis d'autant plus rendue compte en relisant le tome 4. Honnêtement, ça leur coûtait QUOI de mettre à Hermione une robe bleue ?!


POUDLARD

16. Quelle maison t'as immédiatement mit le plus en confiance ? Griffondor foreveeeer ! (Parce Gryffy quoi, voila hein xD)

17. Dans quelle maison es-tu réellement selon Pottermore (ou autre site) ? Poufsouffle, et en fait je pense que c'est une maison qui me correspond plutôt bien, niveau caractère.

18. Quelle classe serait ta préférée ? Le cours de sortilège *w* Wingaaardium Leviosa ! Pis j'adore Flitwick alors voila. Bien que j'adorerais surement aussi les Cours de Défense Contre les Forces du Mal.

19. Quel sort, est selon toi, le plus utile à apprendre ? Alohomora. Quand tu as oublié tes clefs, c'est quand même vaaachement pratique ! Pis bon, c'est pas vraiment un sort, mais je rêverais de maîtriser le transplanage. Parce que franchement, là j'en peux plus du temps qu'il faut pour aller d'un point A à un point B !

20. Avec quel personnage, serais-tu instantanément devenu ami, à Poudlard ? Très certainement Hermione. On a le même caractère et j'aime autant qu'elle passer du temps à la bibliothèque, j'ai très certainement autant peur qu'elle de me faire renvoyer/remarquer par l'autorité ou de décevoir ceux qui compte sur moi et les critiques des autres me touchent beaucoup, tout comme elle. Je nous verrais bien comme un petit groupe à l'écart des autres qui se réconforte mutuellement quand les autres se moquent de nous. Mais de préférence, j'aimerais être amie avec toutes ma maison, pis même avec les autres maisons.


BONUS

21. Si tu pouvais posséder une relique laquelle serait-ce ? La cape d'invisibilité. Je ne vois ni l'utilité de la pierre de résurrection (parce qu'au final, elle ne ressuscite pas vraiment les gens...), ni de la baguette de Sureau (bien que ça puisse être utile dans ma quête pour devenir maître du monde... A méditer, tiens), alors que pouvoir se rendre invisible, ça m'aiderait vachement parfois.

22. Un aspect des livres que tu aimerais changer ? (personnages, moments, etc...). On peut genre juste virer Ombrage ? Je crois que s'il y a bien un personnage que je peux pas me blairer, c'est elle. 

"Hurlant de rage, elle essayait de remonter à la source des mystérieux symptômes mais les élèves s'obstinaient à lui répondre qu'ils souffraient simplement d'«ombragite chronique»."

23. Ton maraudeur préféré. Arg, j'hésite entre Lupin et Sirius. Sirius, ça a été un parent de substitution pour Harry, mais je pense que je préfère quand même Lupin. Il a cette très grande sagesse (oui bon, moi je suis fascinée par les gens sages voila xD) et puis on le voit vachement plus dans la saga. Pis je suis très tristesse qu'il meure à la fin T.T Question Quedever, n'en parlons pas hein, cette raclure ne vaut même pas la peine qu'on se demande si on l'aime bien, et puis James, on ne le connait pas vraiment, et vu comme on le découvre à l'adolescence à travers les souvenirs de Rogue, il a tout du petit con prétentieux, et j'aime vraiment pas les petits cons prétentieux. Bon, je sais qu'il s'arrange avec l'âge mais bon, j'aime mieux Lupin quand même.

24. Quel personnage ramènerais-tu à la vie ? TOUS ! Mais bon, j'hésite entre Sirius, Dumbledore, Fred et Lupin. Je dirais Sirius, parce que c'est le dernier parent vivant de Harry (on ne compte pas les Dursley, hein), mais bon, je fais ce choix la mort dans l'âme.

25. Relique de la mort, ou Horcruxes ? Reliques de la mort. Seriously, faut être vraiment tordu pour vouloir fragmenter son âme en plusieurs objets pour ne jamais vraiment mourir...


Bien que je ne sois pas vraiment fan de Ron, que je trouve trop gauche, jaloux et colérique, certaines de ses répliques m'ont vraiment fait rire.

"Il n'est pas question que tu manques la Coupe du Monde, mais papa et maman pensent que ce serait mieux de faire semblant de leur demander la permission d'abord. S'ils sont d'accord, renvoie-moi Coq avec ta réponse illico presto et on viendra te chercher à cinq heures de l'après-midi dimanche prochain. S'ils ne sont pas d'accord, renvoie-moi Coq illico presto et on viendra quand même te chercher à cinq heures de l'après-midi dimanche prochain."

"— Cette bonne femme [Ombrage] est abominable, dit Hermione d'une petite voix. Abominable. Tu sais, j'étais justement en train de dire à Ron au moment où tu es arrivé... Il faudrait qu'on fasse quelque chose à son sujet.
— Je suggère le poison, dit Ron d'un air lugubre."


Oh et puis, dans le tome 5, le fameux : 
"— Oh, Ron, c'est tellement merveilleux ! Un préfet ! Tout le monde l'a été dans la famille !
 — Et Fred et moi, on est qui ? Des voisins de palier ? s'indigna Georges."

Voilou, et vous, ça vous tenterait, un marathon HP ? Si vous l'avez fait, vous en avez pensé quoi ?